• J’ai des trous de mémoire : 4 maladies qui peuvent être en cause

     

    J’ai des trous de mémoire :

    4 maladies qui peuvent être en cause

    J’ai des trous de mémoire : 4 maladies qui peuvent être en cause

    Vous ne vous souvenez plus du nom du film que vous êtes allée voir hier soir, ni du dernier livre que vous avez dévoré ? Ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas forcément d’Alzheimer mais peut-être de la manifestation d’une autre maladie qui mérite aussi une prise en charge.

    La dépression

    Les personnes dépressives ont une mémoire qui fonctionne moins bien que celle des personnes saines. Les troubles de la memoire  concerne d’ailleurs des patients dépressifs dans 7 cas sur 10. C’est une étude publiée en octobre 2013 dans la revue médicale Behavioral Brain Research qui a mis en évidence une atrophie de l’hippocampe chez les personnes dépressives. Or, l’hippocampe est justement la zone du cerveau qui gère la mémoire et l’humeur. Le comportement dépressif occupe tellement de place dans le cerveau qu’il finit par empiéter sur d’autres activités, et notamment sur celle de l’hippocampe. 

    Les autres symptômes à surveiller : fatigue, troubles du sommeil et de l’appétit, irritabilité 

    Comment réagir ? Si vous vous sentez lasse et que vous constatez plusieurs de ses symptômes, prenez rendez-vous chez un psychiatre ou un psychologue qui pourra établir un diagnostic précis. 

    Les apnées du sommeil

    Un sommeil de qualité est essentiel pour conserver une bonne mémoire . Bien dormir permet à notre cerveau d’enregistrer les acquisitions les plus récentes et de les « ranger dans un coin de la tête ». De nombreuses études ont montré qu’une bonne nuit de sommeil est le meilleur moyen de faire travailler sa mémoire et ses capacités d’apprentissage. Or, les apnées du sommeil  fractionnent la nuit et ne permet pas au cerveau de travailler correctement en raison de micro-réveils. Selon une étude américaine de l’Université de New-York publiée dans la revue Neurology en avril 2015, les individus souffrants d'apnées du sommeil ont des troubles de mémoire et un déclin intellectuel environ 10 ans plus tôt que les autres. Les troubles apparaîtraient à 77 ans en moyenne contre 90 ans habituellement. 

    Les autres symptômes à surveiller : ronflements, réveils avec un sentiment de fatigue, maux de tête, somnolence diurne 

    Comment réagir ? Prenez rendez-vous avec un ORL qui pourra vous orienter vers un service hospitalier spécialisé qui enregistrera votre nuit grâce à des électrodes pour déterminer si vous souffrez vraiment d’apnées du sommeil. Cet examen peut tout à fait se faire à la maison. 

    L’hypothyroïdie

    Hypothyroïdie, c’est à dire le ralentissement du fonctionnement de la glande thyroïde, peut s’accompagner de troubles de la mémoire. Car comme la thyroïde secrète trop peu d’hormones, c’est tout le système psychomoteur qui tourne au ralentit. Et la mémoire aussi est affectée. Elle découle par ailleurs d’une grande fatigue physique et intellectuelle causée par ce dérèglement hormonal. 

    Les autres symptômes à surveiller : manque de tonus, ralentissement du rythme cardiaque, peau sèche, troubles du transit (constipation et ballonnements)

    Comment réagir ? En cas de doute, votre médecin vous prescrira un bilan sanguin pour mesurer la TSH, c'est à dire l'hormone qui stimule la thyroïde. Le taux de TSH doit normalement être compris entre 0,3 et 5 µU/mL de sang. L'hypothyroïdie est avérée lorsque le taux de TSH excède les 10 µU/mL. Des examens peuvent compléter le bilan pour préciser la cause de l’hypothyroïdie : parmi eux, l’échographie et éventuellement la scintigraphie thyroïdienne. 

    La maladie cœliaque

    Il s’agit d’un trouble chronique de l’intestin qui empêche la bonne absorption du gluten, un mélange de protéines que l’on trouve dans certaines céréales comme le blé ou l’avoine. Cette intolérance au gluten  concernerait une personne sur 300. Aucune étude n’a à ce jour réussi à expliquer le mécanisme qui entraine des pertes de mémoire chez les personnes souffrant de maladie cœliaque. Mais ce symptôme est très fréquemment constaté chez les malades et certains chercheurs pensent que l’inflammation chronique de l’intestin (notre deuxième cerveau !) peut avoir directement un effet sur notre cerveau, le vrai cette fois-ci. 

    Les autres symptômes à surveiller : troubles chroniques du transit (diarrhées, constipation, ballonnements), perte de poids, fatigue, crampes musculaires 

    Comment réagir ? Demandez à votre médecin de vous prescrire un test sérologique de recherche des anticorps produits par la maladie. Selon l’évaluation réalisée par la Haute Autorité de Santé, seule la recherche des anticorps anti-endomysium et des anticorps antitransglutaminase a sa place dans le diagnostic de la maladie cœliaque. Si elle est positive, elle permet de confirmer la suspicion clinique et de décider d’une éventuelle biopsie de l’intestin grêle.

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  • Commentaires

    4
    Lundi 14 Décembre 2015 à 09:48

      

    Bonjour Cathy, j'ai de la chance pour le moment ma mémoire ne me fait pas défaut..

    Bon lundi, bons baisers

    3
    Samedi 12 Décembre 2015 à 17:12

    et il y a l'âge aussi

    2
    Samedi 12 Décembre 2015 à 16:14

    Coucou Cathy , oui un problème que je rencontre depuis mon anévrisme , ce qui

    est normal  ! . Article très intéressant , merci et bon week end , bises , escapade ,

    1
    Samedi 12 Décembre 2015 à 15:43

    bonjour caty ton article est très bien j'aime beaucoup te lire je te souhaite de passer un très bon week end

    gros bisous de

    béa

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