C'est toujours la même chose : du lundi au vendredi, on rêve de se glisser sous la couette sans programmer de réveil pour récupérer du manque de sommeil accumulé durant la semaine. Puis, le vendredi soir arrivé, on dort comme un loir pendant 10 heures et on émerge le samedi au petit matin (vers 11h30 tout de même), les yeux gonflés, sans énergie et ereintée comme un lendemain de soirée (trop) arrosée. Étrange ? Pas tant que ça.
Il est tout à fait normal d'avoir besoin de quelque temps pour se mettre en route le matin. « C'est ce que l'on appelle l'inertie du sommeil, la période de transition entre le sommeil et le réveil. Le corps a besoin d'environ 30 minutes pour être de nouveau opérationnel », explique Jacques Taillard, chercheur à l'université de Bordeaux.
Il arrive en revanche que certains se réveillent après 9 heures de sommeil complètement confus. On parle alors d'ivresse du sommeil, ou « sleep drunkenness » selon les scientifiques anglophones. « Ce comportement relève lui d'une pathologie rare - l'hypersomnie idiopathique - qui ne concerne que 1% de la population et dont on ne sait pas encore expliquer les causes » précise le chercheur.
Fatigue accumulée,
horloge biologique chamboulée
Mais revenons-en au phénomène le plus commun, cette sensation désagréable de fatigue et de mollesse après une longue nuit, qui se produit le plus souvent le week-end selon la neurobiologiste et chercheuse à l'Inserm, Joëlle Adrien. Plusieurs raisons peuvent l'expliquer, à commencer par le contrecoup de l'épuisement de la semaine : « La plupart des gens (30 % de la population) sont en dette de sommeil en semaine. Pour tenir, ils mobilisent toutes leurs ressources. Leur cerveau libère l'hormone du stress par exemple, qui les aide à rester concentrés. Le week-end, ils récupèrent et dorment plus longtemps. Sauf que, sans aucune obligation professionnelle, on se relâche et l'on ressent l'épuisement stocké pendant les cinq derniers jours. », explique la professionnelle.
La fatigue se soigne par une vraie période de repos, pas par une seule nuit de sommeil
Mais le problème peut aussi relever d'un décalage entre le rythme de vie et l'horloge biologique, un véritable jet lag . Deux mécanismes règlent la durée et la qualité du sommeil ; l'un déclenche l'endormissement, l'autre le réveil. Quand ils sont en phase, on se réveille dans des conditions optimum et le corps est prêt à redémarrer. Dans le cas contraire, c'est le grand chamboulement. « Si l'on continue de dormir alors que le corps est programmé pour se réveiller tôt depuis cinq jours, on sera fatigué au réveil car l'organisme se sera déjà remis en route. Même principe quand on force le corps à démarrer alors qu'il est programmé pour dormir. »
Tout dépend également de la phase de sommeil pendant laquelle on se réveille. Le sommeil est classiquement divisé en quatre périodes : l’endormissement, le stade lent-léger, le lent-profond (généralement considéré comme le plus important, celui du repos complet) et le sommeil paradoxal. Ainsi « l'inertie du réveil sera plus forte et l'on mettra beaucoup plus de temps à émerger si l'on se lève durant un sommeil profond » indique le chercheur Jacques Taillard.
Enfin, il est aussi possible que l'on se trompe sur notre état. Si la fatigue se soigne par le repos, autrement dit une vraie période de calme, le manque de sommeil se règle, lui, grâce à une nuit réparatrice . Si l'on reste sous la couette pendant 10 heures mais que ces heures de sommeil ne sont pas de bonne qualité, le réveil sera malgré tout difficile.
Quelles solutions?
Il est tout à fait normal d'avoir besoin de quelque temps pour se mettre en route le matin. « C'est ce que l'on appelle l'inertie du sommeil, la période de transition entre le sommeil et le réveil. Le corps a besoin d'environ 30 minutes pour être de nouveau opérationnel », explique Jacques Taillard, chercheur à l'université de Bordeaux.
Il arrive en revanche que certains se réveillent après 9 heures de sommeil complètement confus. On parle alors d'ivresse du sommeil, ou « sleep drunkenness » selon les scientifiques anglophones. « Ce comportement relève lui d'une pathologie rare - l'hypersomnie idiopathique - qui ne concerne que 1% de la population et dont on ne sait pas encore expliquer les causes » précise le chercheur.
Fatigue accumulée,
horloge biologique chamboulée
Mais revenons-en au phénomène le plus commun, cette sensation désagréable de fatigue et de mollesse après une longue nuit, qui se produit le plus souvent le week-end selon la neurobiologiste et chercheuse à l'Inserm, Joëlle Adrien. Plusieurs raisons peuvent l'expliquer, à commencer par le contrecoup de l'épuisement de la semaine : « La plupart des gens (30 % de la population) sont en dette de sommeil en semaine. Pour tenir, ils mobilisent toutes leurs ressources. Leur cerveau libère l'hormone du stress par exemple, qui les aide à rester concentrés. Le week-end, ils récupèrent et dorment plus longtemps. Sauf que, sans aucune obligation professionnelle, on se relâche et l'on ressent l'épuisement stocké pendant les cinq derniers jours. », explique la professionnelle.
Mais le problème peut aussi relever d'un décalage entre le rythme de vie et l'horloge biologique, un véritable jet lag. Deux mécanismes règlent la durée et la qualité du sommeil ; l'un déclenche l'endormissement, l'autre le réveil. Quand ils sont en phase, on se réveille dans des conditions optimum et le corps est prêt à redémarrer. Dans le cas contraire, c'est le grand chamboulement. « Si l'on continue de dormir alors que le corps est programmé pour se réveiller tôt depuis cinq jours, on sera fatigué au réveil car l'organisme se sera déjà remis en route. Même principe quand on force le corps à démarrer alors qu'il est programmé pour dormir. »
Tout dépend également de la phase de sommeil pendant laquelle on se réveille. Le sommeil est classiquement divisé en quatre périodes : l’endormissement, le stade lent-léger, le lent-profond (généralement considéré comme le plus important, celui du repos complet) et le sommeil paradoxal. Ainsi « l'inertie du réveil sera plus forte et l'on mettra beaucoup plus de temps à émerger si l'on se lève durant un sommeil profond » indique le chercheur Jacques Taillard.
Enfin, il est aussi possible que l'on se trompe sur notre état. Si la fatigue se soigne par le repos, autrement dit une vraie période de calme, le manque de sommeil se règle, lui, grâce à une nuit réparatrice. Si l'on reste sous la couette pendant 10 heures mais que ces heures de sommeil ne sont pas de bonne qualité, le réveil sera malgré tout difficile.
Quels solutions?
En cas de décalage avec l'horloge biologique, l'erreur à ne pas commettre est de se forcer à se coucher plus tôt. Si l'organisme n'est pas prêt à déclencher l'endormissement, il sera impossible de trouver le sommeil, ce qui se traduira par de longues heures d'insomnie à regarder passer les minutes les yeux grands ouverts. Pour remettre les pendules à l'heure, la seule solution est de stimuler l'horloge biologique dans la journée : « Rien ne sert de se dire "je suis fatiguée donc je ne sors pas aujourd'hui". Au contraire, il faut s'exposer à la lumière naturelle pour se maintenir éveillé et faire du sport. Le sommeil n'en sera que meilleur » conseille Joëlle Adrien. Aussi, avant le coucher, on évite d'exposer ses yeux à la lumière « bleue » des écrans : « Ils envoient un signal contraire à l'organisme et nous maintiennent éveillés », précise la neurobiologiste.
Enfin, et en cas de vrai besoin de repos, on s'octroie une réelle période de calme prolongée pour se remettre d'applomb. Une nouvelle hygiène de vie à appliquer dès ce week-end.
Coucou ma belle
Merci pour tout les bons conseils que tu nous donnes
Perso, pas de problème pour dormir, je dors déjà dans le divan devant la TV
puis au lit (bien entendu), je me lève entre 6h.1/2 et 7 prête à aller danser
Je pense que cela dépend de la personne, certains ont besoin de plus d'heures que d'autres
Je te souhaite une très bonne fin de journée, bisous bisous Puce